
CASSIUS PLASTICIEN DES ORIGINES
Cassius (Saint lô, 1977) est un artiste auteur, peintre plasticien et calligraphe. Il découvre ses premières forces créatrices dans une enfance marquée par le monde des arts martiaux et la calligraphie japonaise. Cette immersion dans la culture nippone a une influence déterminante sur sa pratique. Elle lui inculque l'importance du geste manuel et surtout, celui de l'humilité face à la matière.
Il fréquente l’université de Caen en Basse Normandie où il étudie de nombreuses disciplines des sciences humaines comme la psychologie, l’anthropologie ou l’éthnologie. En 2005, il obtient un Master de psychologie du développement et exerce pendant une dizaine d’année en tant que praticien-chercheur, formateur auprès de publics variés: personnes handicapées, enfants, aidants, familles, mineurs étrangers. Cassius côtoie l’humain sans artifice, au plus près du sens de vivre, de survivre parfois. Ses rencontres, toujours singulières le confronte au sens de l’existence et de la question des origines.
En 2015, il décide de se consacrer totalement à l’art sous la thématique des origines et de l’interdépendance des êtres vivants. Pour élargir sa perception de l’humain, Cassius cherche à s’affranchir des époques en s’intéressant également aux travaux des préhistoriens spécialistes des comportements de l’Homme. Pour cheminer dans la paléoanthropologie, discipline régie par l’hypothétique, il a échangé avec les plus grands spécialistes, et Marylène Patou-Mathis préhistorienne lui fait l'honneur de devenir marraine scientifique de ses expositions. Déjà sensibilisé aux arts urbains et à la calligraphie japonaise, c’est naturellement sous l’angle de l’art pariétal qu’il s’est approché des ressentis des hommes de la préhistoire, qu’il a effleuré leur spiritualité. Il s’intéresse alors aux mythologies cosmogoniques universelles et aux forces symboliques. Le cercle devient un guide inspirant pour lui. Ses œuvres à l’expression ancestrales et archétypales indéniables, célèbrent la force de la nature et de la vie, qu’il nous invite à découvrir dans des installations sensorielles immersives.

« Finalement, je me demandais ce qui faisait que l’homme était Homme. J’ai commencé à me questionner sur notre époque. […] Je cherchais à savoir si les tourments et les ressources de nos contemporains étaient typiques de notre société, de notre époque. »
« Je me suis aperçu des liens de chaque peuple avec la Nature. Ces liens sont ancestraux. Je suis interpelé par les peuples qui vivent en harmonie avec la Nature, qu’ils soient paléolithiques ou du XXIe siècle ! »
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" Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir "
Aimé Césaire.